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Un peu perdu

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23 août 2011

Pendant ma sieste, elle cherche du boulot

Après le repas de midi, ma femme m'a demandé de lui laisser l'ordinateur pour qu'elle fasse des candidatures d'emploi. J'en ai profité pour aller me reposer un peu, car cette nuit je n'ai pas réussi à dormir de 3h à 5h et à 8h j'étais debout.

Pendant pas mal de temps, elle a parlé au téléphone avec l'une de mes belles-soeurs et ensuite elle a été chez notre voisine lui faire un petit coucou. En ce moment, elle est allée avec cette voisine, chercher une pizza vendue à l'entrée de la ville, dans un camion.

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23 août 2011

Debout à 8h00, ma femme nettoie l'appart !!!

Ce matin, je me suis réveillé à 8h précises et j'ai commencé ma journée de travail :

  • Poursuite de la mise en place de ma boutique en ligne
  • Nettoyage du sol de la cuisine à la serpillère
  • Sortie des poubelles
  • Rangement du lave-vaisselle et mis dedans ce qui trainait sur la table depuis hier soir et dans l'évier
  • Lancement d'une machine pour le linge
  • Rangement du linge sec des 2 étendoirs

A 10h12, ma femme s'est réveillée. Après son petit-déjeuner, fait exceptionnel, rarissime, extraordinaire, imprévu : ma femme a passé le balai dans tout l'appartement cet après-midi, allant même jusqu'à nettoyer les toilettes ! Peut-être s'exerce-t-elle au partage des tâches ménagères en vue de plaire à mon successeur.

Côté nourriture, la cuisine qu'elle fait reste habituelle : plats au micro-onde, pâtes, surgelés, pizza à réchauffer ou prête à cuire. Dommage, car elle a du talent quand elle fait elle-même la cuisine.

23 août 2011

Demain, RDV avec mon avocat

Demain, à 14h30, j'ai rendez-vous avec un avocat pour avoir des informations au sujet de la procédure de divorce et de tout ce que cela implique.

J'espère revenir de ce rendez-vous avec des réponses précises ou tout au moins de bons conseils.

Le prix forfaitaire annoncé par l'avocat pour traiter des divorces à l'amiable, est de 1500 euros. Il prend également en charge toute la partie administrative.

20 août 2011

Retour de vacances

Ce matin, derniers préparatifs du départ pour rentrer à la maison. Après une semaine de vacances, où j'ai dépensé environ 500 euros de restaurant pour nourrir nos trois estomacs, quoique celui du fiston n'ait pas été des plus gourmands.

La cohabitation durant cette semaine, s'est relativement bien passée. Le fiston nous a fait 2 grosses colères où j'ai encore dû faire la grosse voix et être le Père Fouettard, un rôle qui commence à m'être de plus en plus pesant.

Arrivés samedi en fin d'après-midi, sitôt les affaires déballées, ma femme a subitement eu une poussée d'énergie. Alors que le reste de l'année, il faut à Madame 12h de sommeil par jour, notamment depuis novembre 2010 où elle ne bosse plus du tout; voilà qu'après s'être levée à 9h, m'avoir aidé à charger la voiture, et conduit pendant 4h avec seulement 1h de pause pour manger, aucun coup de barre, aucun besoin de faire une sieste. Au contraire : elle tient à aller faire un tour dans la petite ville où nous sommes, où des spectacles de rue sont en plein déroulement.

Très surpris par son regain d'énergie soudaine, je la suis avec le fiston, sur la place du village. Ce samedi 13 août, il fait chaud : environ 30°. La place du village n'est qu'à 5 minutes de notre lieu de vacances et nous en profitons pour jeter un oeil sur les rares commerces : 1 restaurant, 1 crêperie, 1 épicerie et 1 boulangerie. Avec ça, il faut espérer ne pas avoir besoin d'un toubib et de médicaments... C'est le charme des petits villages de notre France profonde.

Arrivés sur la place du village, nous découvrons plusieurs stands : des artisans vendent leurs produits. Là, il y en a un qui confectionne lui-même des articles en cuir et invite les touristes à y prendre part, ailleurs ce sont des produits régionaux quoique nous ne sommes pas vraiment dans une région où les crêpes soient le dessert principal.

Après avoir traversé l'allée bordée de ces stands, nous découvrons l'endroit où se passent les spectacles. Celui qui est présenté à notre arrivée, est un type qui mime des scènes dans une cabine téléphonique. Personnellement, je le trouve nul mais cela amuse beaucoup ma femme. Quant au fiston, il préfère courir dans les allées environnantes et je le surveille du coin de l'oeil, des fois qu'on nous le kidnappe. Quoique vu son caractère et ses colères, le kidnappeur ne ferait pas une si bonne affaire.

Après le désopilant spectacle du con dans sa cabine téléphonique, on rejette un coup d'oeil plus précis au restaurant que nous avons vu en venant. Les prix sont supérieurs à ceux de notre semaine passée dans le sud de la France et la carte n'a rien d'extraordinaire. Seul avantage qui est en fait plutôt une contrainte : c'est le seul restaurant où les plats sont plus nombreux que ceux de la crêperie. Et vu la nombreuse clientèle présente (le resto est ouvert de midi à 22h non stop), on se dit que ça ne doit pas être trop mauvais. Retour à la location pour prendre une douche et se changer en vue d'aller dîner. Après les frais de péage, c'est ma première dépense en carte bleue... et loin d'être la dernière !

Je redoutais ce premier dîner au restaurant à cause du fiston, dont les colères peuvent arriver très vite alors que quelques minutes auparavant, il était adorable. Il y a du monde. J'espère que tout se passera bien et que je ne vais pas être emmerdé par les guêpes. Je trouve ces insectes très cons et méchants. A la première occasion, je claque celle qui viendra me faire chier et oser renifler mon repas. Finalement, tout se passera bien et nous rentrerons faire dodo avec l'estomac bien rempli, en espérant ne pas avoir de gastro le lendemain. Dans les restos, on ne sait jamais.

Dimanche 14 août, ma femme ne s'occupe guère du frigo vide puisque nous avons convenus que je paierai toutes les dépenses de nourriture et les sorties. Bah ouais, il faut bien que je serve à quelque chose d'autant qu'au 1er septembre, je serai demandeur d'emploi ! S'il n'en avait tenu qu'à moi, je ne serai pas parti en vacances en privilégiant la prudence financière. Quand on sait qu'on va être au chômage, on fait attention. Et bien ma femme ne s'en soucie guère.

Lundi 15 août, grosse chaleur : 33° à l'ombre. Ma femme a fortement suggérée qu'on aille visiter un château alors nous nous sommes préparés. C'est étrange comme elle a un regain d'énergie pour les activités de loisirs. Elle ne fait d'ailleurs aucune sieste mais dort quand même 12h. Il est vrai qu'on est en vacances. D'ailleurs elle ne travaille plus depuis novembre 2010, date à laquelle elle a commencée ses 12h de sommeil quotidiens.

Au château, j'ai payé pour 1h de promenade en bâteau où j'étais le commandant. Me voilà donc à naviguer sur le canal, promenade nautique bien agréable mais sous un soleil de plomb. J'ai pris le fiston sur les genoux pour qu'il tienne aussi la barre et cela l'a beaucoup intéressé. Ma femme a voulu faire pareil mais a emmené le bâteau dans les roseaux qui bordaient la berge. Paniquée, elle m'a repassé les commandes pour que je nous sorte de là. Et hop, on repart de plus belle, en croisant d'autres bâteaux. Après cette excursion, on a été voir le parc du château et on a vu qu'il était proposé une promenade en petit train et encore en bâteau. Ma femme a voulu faire cette promenade mais je ne l'ai pas accompagnée, ayant quelques inquiétudes sur mes problèmes de vertige, ne connaissant pas la manière de conduire du conducteur du petit train. Je craignais que des a-coups trop fréquents me rendent malade. J'ai laissé ma femme et mon fiston y aller seuls. Après une demie-heure, ils sont revenus enchantés. Ma femme m'a dit que c'était très bien et que j'aurais pu faire la balade car la conduite était très douce.

Le fiston commençant à avoir faim, nous avons été à la cafétéria du château voir ce qu'on pouvait lui donner mais compte-tenu de son agitation débordante, on a préféré partir. L'environnement ne se prêtait pas vraiment à un petit garçon surexcité : mémés en robe du soir de grands couturiers, avec petite tasse à thé en porcelaine, ça ne le faisait pas.

Retour à la maison en début de soirée et direction le resto pour dîner.

Mardi 16 août, chaleur identique à la veille.J'étais bien au frais dans la maison et j'ai vraiment hésité à accompagner ma femme et mon fils à une base de loisirs où il y avait une piscine en plein air. Ma femme m'a rassuré en me disant qu'il y avait des endroits ombragés, alors j'ai accepté. Nous sommes partis vers 15h30 et revenus vers 19h30. Le fiston était tout content de courir et sauter dans l'eau, que, pour ma part, j'ai trouvé froide : 27°. C'est possible qu'une fois mouillé et en nageant, je l'aurai trouvé bonne mais je n'avais pas de maillot de bain. J'ai profité de ce que ma femme et mon fils batifolaient dans l'eau, pour réfléchir à l'avenir, bien à l'ombre d'un chêne.

Jusque là, les dépenses de resto me coûtent environ 100 euros par jour. A cela se rajoutent les dépenses de petit-déjeuner avec la seule boulangerie du village. D'ailleurs, le pain n'a rien d'extraordinaire. Je pense que les baguettes sont surgelées et cuites le matin. En tous les cas, le pain est mou et n'a pas un goût extraordinaire en comparaison de la petite boulangerie où on habite et où le pain est vraiment fait par le boulanger : ça croustille, ça croque, ça sent bon et ça fond dans la bouche... Ca me donne faim rien que d'y penser !

 

7 août 2011

Journée de ce dimanche

J'ai encore eu du mal à m'endormir. Cela va faire une semaine que je ne trouve pas le sommeil avant 3h du matin, et que le môme me réveille entre 7h et 8h. Je ne sais pas pourquoi j'ai brutalement basculé dans ce rythme là, alors qu'avant j'arrivais à m'endormir entre 21h30 et 23h00. Peut-être que c'est l'effet de notre décision de divorcer.

Endormi après 2h30 et réveillé à 7h30, je me suis mis au travail :

  • Réinstaller mon serveur FTP sur mon Linux
  • Augmenter la taille de ma partition /home qui est dans un LVM

Voilà des recherches et des manips qui m'ont pris jusqu'à 10h30 mais qui ont été fructueuses. Je suis content d'avoir réussi à augmenter la taille de ma partition /home, car je n'avais jamais fait ce genre de manips sur Linux et au redémarrage de ma machine, j'étais quand même un peu perplexe. Par contre, il me faut trouver un nouveau système d'image-disque, car la solution que j'utilisais avant n'est plus valable : elle met maintenant plus de 12h à faire ce qu'elle faisait avant en 2h !

Quant à mon serveur FTP, il refonctionne correctement.

Du côté de ma femme, elle dort toujours et en parallèle de ce que j'ai fais sur l'ordi, je me suis occupé du gosse. Pas facile de se concentrer sur quelque chose qu'on ne connaît pas pendant qu'en même temps on me parle des aventures de Oui Oui, de Babar ou d'autres choses.

11h45. Ma femme, ou plutôt mon ex-femme, se réveille enfin. Sa préoccupation première est de savoir le temps qu'il fait et qui est annoncé, car l'après-midi elle doit emmener à une fête foraine, le fiston et le soir elle va avec Lydia au cinéma.

Comme l'augmentation de ma partoche a pris du temps, je ne suis pas resté couché pour autant : j'ai débarrassé le lave-vaisselle, mis la vaisselle du dîner dedans et relancé un lavage, nettoyé la cuisinière et la salle à manger où le môme laisse à chaque fois des traces de ce qu'il mange par terre : pâtes, chips, pommes de terre... A 4 ans 1/2, je ne peux pas dire que je bondisse de joie à l'idée de l'emmener au resto. Mais je n'ai pas eu de gosse avant, alors peut-être que c'est normal et que les choses vont s'arranger. En tous les cas, vu que je suis la Conchita de service, je bénis le fait de ne pas avoir de la moquette !

Après son réveil, ma femme a pris son petit-déjeuner. Il était midi. J'ai préparé le repas du gosse : des coquillettes, comme souvent... qu'il ne finira pas... comme toujours.

Ma femme a téléphoné aux voisins qui devaient l'accompagner, Greg et Mirlande, pour leur dire qu'elle passera les chercher vers 14h avec le fiston. Et pour une fois, à 14h, elle était à l'heure au rendez-vous. Il est vrai qu'ils sont sur le même palier.

J'ai terminé quelques réglages de mon Linux pendant qu'ils étaient partis et à 16h j'ai été faire une petite sieste d'une heure. Quand je me suis réveillé, j'ai voulu prendre une douche. La dernière à avoir utilisée la salle de bains était ma femme. J'ai trouvé la baignoire avec du sable au fond, un amas de cheveux entassé sur le rebord et aussi le pansement que ma femme s'était mise au pied pour protéger son ampoule. Sympa, hein ? Ca confirme bien qu'on est trop différents pour rester ensembles. Conchita s'est donc mise au travail de nettoyage, comme à son habitude, avant de pouvoir prendre une bonne douche et de rinçer la baignoire après l'avoir utilisée.

Ensuite j'ai pris quelques informations sur internet, afin de me renseigner sur la marque et le modèle de voiture que j'allais acheter à la rentrer. J'ai aussi défini ma future zone d'intervention avec le logiciel Gimp qui m'a causé quelques soucis, d'autant que j'apprends en même temps que je l'utilise. Bref, j'ai fini par sortir la carte sur l'imprimante et j'ai ensuite noté tous les villages et les villes pour demander une cotation au niveau de la distribution en boîtes aux lettres.

Vers 18h30, ma femme et mon fils sont rentrés. Ma femme s'est changée, m'a racontée comment ça s'était passé et est repartie à son deuxième rendez-vous. J'ai arrêté de faire de l'ordi et je me suis occupé du mouflet. On a regardé la télé ensembles et il a été vraiment très gentil. Je n'ai pas eu droit aux caprices ni aux colères qu'il fait pour manger, quand sa mère est là. Pas de pleurs inutiles non plus. C'est vraiment quand ma femme est là qu'il est dur. Il s'est endormi sur le canapé et à 22h, quand ma femme est rentrée, je l'ai couché dans son lit pendant qu'elle avalait le repas qu'elle avait pris chez Mac Do. Elle a ensuite regardé ses mails et est allée se coucher. Auparavant, elle m'a quand même demandé comment s'était passé mon rendez-vous chez un client. Rendez-vous qui datait quand même d'hier à 14h. On ne peut donc pas dire qu'elle est manifesté le même empressement que lorsqu'il fallait que je guérisse sur le champs pour ne pas contrarier ses vacances ou son projet d'assistante maternelle. Remarque, il lui a bien fallu 1h30 après le départ du train avant de me demander si voyager dans le sens contraire de la marche du train.

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2 août 2011

Hier soir, j'ai trop forcé : ce matin, malade...

Comme je n'arrive pas à faire fonctionner un composant additionnel que j'ai acheté pour améliorer ma boutique en ligne, j'ai fini par avoir une réponse du type qui l'a fait et qui m'a proposé son aide contre la fourniture de codes d'accès. Il était 15h30 quand il m'a demandé ça par email. N'ayant pas vraiment le choix si je veux que son truc fonctionne, je lui ai créé un compte spécifique en lui répondant que je le désactiverai à 17h00.

A 17h00, aucune réponse du type. Pas de mail, pas de coup de fil, rien. Je lui coupe ses accès et lui envoie un mail pour lui demander où il en est de son intervention, car dans son mail de 15h30, il indique qu'il s'en occupe tout de suite.

Pour être certain qu'il est mon message, je lui passe également un coup de fil et laisse un message sur son répondeur.

18h, 19h, 20h30 : toujours aucune nouvelle de ce type. Par contre, il m'a foutu le bazar dans 2 cadres qui ne sont plus à la même position qu'avant. Ce n'est pas foncièrement bloquant ni gênant, mais ce n'était pas comme ça avant qu'il y touche.

Sans nouvelle de ce type, j'ai donc cru bon de refaire toute ma boutique. Et hop, c'est parti pour 2h30 de manipulations... A 23h00, le programme d'installation de ma boutique est prêt mais ne fonctionne pas. Super ! Je décide alors d'envoyer sur mon serveur toutes les illustrations qui représentent environ la capacité d'un CD entier. De quoi m'endormir tranquillement pendant que tout ça se transfère.

Seulement voilà, ma nuit n'a pas été reposante. J'ai eu de nombreuses heures d'insomnies et ce matin, une forte sensation vertigineuse accompagnée d'une migraine et de quelques nausées, m'ont accueilli à mon réveil, à 8h.

J'ai essayé de me rendormir, sans résultat. En fait, ma sensation vertigineuse s'est produite à cause d'un rêve, au plutôt d'un cauchemar : en dormant, j'ai rêvé que j'étais devant une route où filaient un grand nombre de voitures, à toute vitesse, et mes yeux n'arrivaient pas à suivre la cadence. Voilà, c'est bête, mais c'est parti de là. Il m'a fallu pas mal de temps pour arriver à décompresser et à me convaincre que ce n'était qu'un mauvais rêve. Mais le mal était fait. C'est la première fois qu'un rêve me déclenche cette réaction. D'ordinaire, c'est quand je suis éveillé que ça se passe.

Obligé de rester au lit jusqu'à 13h, je maugréais tout seul contre mon couché trop tardif de la veille. Les médecins me l'avaient pourtant bien dit : à trop vouloir forcer, je subirai le contre-coup. Voilà qui va me servir de leçon.

Du coup, aujourd'hui, je n'ai presque pas fait d'ordinateur mais j'ai quand même réussi à réinstaller quelques uns des articles dans ma boutique. Je ne vais pas forcer et je continuerai demain en espérant que la nuit sera meilleure et plus récupératrice.

1 août 2011

Elle cherche enfin du travail

Depuis ce matin 10h, ma femme est en recherche active d'un travail. Je ne sais pas si c'est le fait qu'on va divorcer, mais j'avoue être content de voir qu'elle se remue enfin. Il est vrai que la perspective de notre divorce et surtout qu'elle se retrouve sans aucune ressource en décembre prochain, sont probablement assez motivants pour elle.

Personnellement, c'est depuis décembre dernier que je travaille sur mon projet de business en libéral, dans l'éventualité où mon employeur en aurait assez de mes prolongations d'arrêt de travail qui durent depuis plusieurs mois, à cause de mes putains de vertiges. Je n'ai pas attendu juin, date de mon entretien préalable pour la mise en place de la rupture conventionnelle, pour préparer l'avenir. Et depuis décembre, j'ai pris des infos un peu partout, que j'ai recoupé, pour ne pas être aveugle le 1er septembre. Pour ça, il suffit d'avoir du bon sens, de la motivation et un tout petit peu d'ambition. C'est vrai, mon ambition n'est pas de ne pas en avoir, ni de dormir jusqu'à 11h ou 14h en laissant ma femme s'occuper du gosse dès 7h du matin et des tâches ménagères ensuite. Encore une différence qui se révèle être une opposition avec le point de vue de ma femme. Et le soir, je ne regarde pas la télé jusqu'à minuit parce que je me suis imposé un rythme le plus proche possible de celui qu'à quelqu'un qui travaille.

J'espère qu'elle va trouver rapidement, ce qui lui permettra de prendre un avocat et qu'on entame enfin la procédure de divorce, car ensuite il faudra patienter probablement quelques mois avant d'avoir le sésame du juge des affaires familiales.

1 août 2011

Et hop, en avant pour les corvées dès 8h

Hier soir, je me suis couché vers 22h mais à 0h30 je me suis réveillé. Entre temps, ma femme avait finie de regarder la télé et était venue se coucher aussi. Habitué depuis 8 ans à changer de pièce dès que ma femme commence à ronfler, en général quelques minutes seulement après s'être endormie; j'ai pris l'habitude de me réveiller entre 23h et 1h pour aller tenter de retrouver le sommeil dans le canapé du salon.

C'est donc ce que j'ai encore fait cette nuit, mais sans réussir à me rendormir. J'ai regardé les heures passer ainsi, jusqu'à 3h30. Et à 4h50, hop, me voilà à nouveau réveillé et en pleine forme.

J'ai commencé à réfléchir sur pas mal de choses :

  • Ma rupture conventionnelle fait qu'au 31 août, je ne serai plus salarié et qu'au 1er septembre, je vais aller à Pôle Emploi en précisant que je vais essayer de relancer ma petite activité à 100% en libéral maintenant. Normalement, je devrais pouvoir bénéficier des allocations chômage pendant 23 mois sous réserve que mon business libéral ne me rapporte pas plus de 70% du montant mensuel versé par l'Assedic.
    Je vais également en profiter pour demander une formation à la gestion d'entreprise et tenter une certification professionnelle. Ainsi, je devrais avoir quelques bagages si mon activité libérale fonctionne très bien (c'est vraiment ce que j'ai envie de faire) ou postuler à des postes d'exécution en mettant en avant la certification que je pourrai avoir. En complément à ma recherche d'emploi, je peux aussi viser les postes de direction, mais plus on monte dans la pyramide de l'entreprise, moins il y a de postes libres.
  • Quand je vais relancer mon activité libérale, je vais faire une campagne de pub. Cela a un coût. Si jamais le divorce fait que je doive laisser l'appartement à ma femme pour en trouver un autre, je doute qu'un propriétaire me loue facilement un logement sur présentation de mes bulletins Assedic et/ou que je sois en libéral d'autant que je n'ai aucun garant.
  • Le 22 août, je rencontre mon avocat pour recueillir ses conseils sur toutes les questions que je me pose, notamment financières et matérielles. Je n'ai pas envie de débourser de l'argent pour mon entreprise si dans quelques mois, je dois quitter la région pour laisser l'appartement à mon ex-femme. Ce déménagement remettrait entièrement en question mon business : il faudra refaire une étude de marché, redéfinir une zone de challendise, renégocier avec une banque, réinvestir dans la communication, etc. Toutes ces choses auraient un impact financier important, surtout pour un chômeur.
  • J'ai aussi réfléchi à l'achat d'un véhicule pour mon business et commencé à regarder les prix ainsi que les coûts proposés par les compagnies d'assurance.
  • J'ai pensé à la maison que ma mère risque de perdre également si son divorce ne se passait pas comme prévu bien qu'une partie des indemnités de licenciement que je vais perçevoir lui soit destinées.
  • J'ai aussi envie que mon divorce se fasse au plus vite, pour tourner la page de 8 années qui sont celles d'une route pour laquelle je n'étais pas fait. Mais l'impraticabilité de cette route, je ne m'en suis aperçu qu'au fil du temps, à mesure que j'avançais dessus. Il y a des différences qui sont des complémentarités et d'autres qui sont des oppositions. Avec ma femme, nous sommes arrivés dans ce cas-là.

Après ces réflexions, je n'ai pas résisté à allumer mon ordi, ne serait-ce que pour avancer sur mon business en libéral. Ce projet, que je construis depuis plusieurs mois, m'apprend beaucoup et est captivant. Mon souhait est que la prochaine femme que je vais rencontrer pour une relation sérieuse, soit dans le même parcours. Je ne donnerai pas suite à une femme qui me dira que le travail est une torture ou qui regarde la pendule dans son bureau en attendant que la fin de la journée arrive et la conduise à pousser des cris de joie hystériques. Je ne donnerai pas suite non plus à une femme qui ne sera pas autonome, appelera son papa ou sa maman toutes les deux minutes, dormira jusqu'à 11h ou 14h en laissant un appartement mal entretenu, des sacs poubelle crevés dans la cuisine, ses serviettes hygièniques qui débordent des poubelles, ses cheveux boucher l'écoulement d'une baignoire qu'elle ne rincera pas après sa douche, laissera une cuisinière sale pendant plusieurs jours (sans parler de l'état du four) ou un frigo où des produits pourrissent... Non, tout cela, je ne le supporterai pas une deuxième fois. Peut-être que j'ai gardé (trop) l'esprit militaire, mais si on peut changer ses habitudes on ne peut pas changer le fond intérieur d'une personne alors je ne changerai pas à ce niveau-là.

C'est comme les relations d'un soir, elles ne m'intéressent plus depuis bien des années. Le physique change, pas l'Amour. Au contraire, il est censé se renforcer au fil des jours, des mois, des années. Si le physique compte, il ne faut pas non plus que la relation soit basée uniquement dessus. C'est comme le sexe d'ailleurs. Une femme n'est pas un object, un défouloir sexuel ou une machine. Chacun à ses moments de libido et d'autres, qu'il faut respecter, où on peut s'aimer sans obligatoirement faire des galipettes au lit. Cet état d'esprit, je l'ai depuis que j'ai 16 ans et bien des filles ne m'ont pas cru. Pourtant, j'ai un vécu qui fait que je ne peux pas être différent et je n'ai pas envie d'être un garçon qui trompe sa femme, son Amour, sa confiance.

J'espère que mon divorce va passer vite. Il faut dire que pour l'instant rien n'est fait. Aucune procédure. Rien. Et pourtant j'ai déjà envie que ce soit terminé pour continuer ma vie avec une femme où nous aurons plus de points communs. Cela demande du temps de connaître quelqu'un et c'est pour ça que je ne regrette pas à 100% les 8 ans que j'ai passé avec ma femme. Nous avons tous les deux nos torts. Maintenant il faut que tous les deux nous tournions la page et que notre petit garçon en souffre le moins possible. Je ne veux pas qu'il vive ce que j'ai vécu à l'âge de 10 ans.

Après tout ça, à 8h, je me suis mis dans les tâches ménagères pendant que ma femme continuait de dormir :

  • Passage de l'aspirateur
  • Puis coup de serpillère dans la cuisine, la salle de bains et les wc
  • Nettoyage de la poubelle de la cuisine, de l'évier, du four et du plan de travail
  • Détartrage du robinet de la salle de bains où on ne pouvait plus utiliser la douche facilement à cause du tartre (si je ne le fais pas, ce n'est pas ma femme qui va entretien la barraque)
  • Nettoyage de l'évier et de la baignoire
  • Vidage des étendoirs et relance de 2 machines

Sympa comme réveil, non ? Ah, j'oubliais que j'ai commencé par essuyer mon fils qui avait fait la grosse commission dans les wc et qui appelait à l'aide. Ma femme ? Elle dormait, comme d'ordinaire.

31 juillet 2011

Ce matin, elle devait assister à sa première messe

Ce matin, à 10 heures, ma femme devait retrouver Myriam à une gare, pour assister ensuite à la première messe de sa vie. Quand ma femme s'est engagé à ce rendez-vous, j'étais quasiment certain qu'elle ferait faux bon : à 10h, elle dormirait encore...

Il est 10h58 et elle est toujours dans son lit. Le fiston est levé depuis qu'il est 8h et moi depuis aussi.

Il est vrai qu'hier soir, jusque vers minuit, ma femme a utilisé l'ordinateur. Je ne sais pas si c'est pour alimenter son profil Fesses de bouc (je n'aime pas Facebook, d'où la caricature de son nom), pour chercher du boulot ou pour répondre à ses mails. En tous les cas, quand on est vraiment motivé pour faire quelque chose, on ne se couche pas à minuit en sachant qu'on ne pourra pas se lever le lendemain. Mais oui, c'est vrai, il faut vraiment être motivé...

Ah, c'est sûr, pour partir en vacances, elle ne se couche pas aussi tard, mets plusieurs réveils à sonner suffisamment tôt et ne traîne pas. Hors de question de râter le train. Pour le reste, cela semble vraiment lui être bien secondaire...

En huit ans de vie commune, je ne l'ai vu que très rarement être à l'heure à un rendez-vous. D'ordinaire, il faut savoir qu'elle part à l'heure où elle devrait être arrivée. Encore une différence entre nous.

30 juillet 2011

Réponse à Vali

Bonjour Vali,

Je pensais que les résultats de mon examen PEA n'intéresseraient pas grand monde. C'est pourquoi je ne les ai pas mis. Mais pour toi, je vais le faire !

Tout d'abord, je rappelle ce qu'est un examen que les ORL appellent PEA :

On est debout et maintenu par un harnais de sécurité. Oh non, rien d'effroyable ni d'affolant : ce harnais sert juste par précaution, en fonction des personnes, pour éviter qu'elles ne chutent lors des tests. Pour moi, il n'a servi à rien.

Ensuite, debout dans une sorte de cabine, on regarde devant soi et des capteurs enregistrent tout ce qui se passe. Le médecin fait pivoter tranquillement la planchette sur laquelle on est. D'avant en arrière et de haut en bas. Le but est de voir comment on maintient son équilibre.

Ensuite le médecin m'a posé des électrodes sur les nerfs de l'équilibre qui se trouvent au niveau du cou et m'a mis un casque sur les oreilles. Le médecin envoie des bruits variables dans ce casque et enregistre les mesures. Cela a permis de trouver une légère déficience sur l'un de mes nerfs.

Voilà ce qu'a été mon examen ORL PEA.

Pour vérifier que le cerveau n'était pas en cause, les médecins ont prescrit une IRM et voilà comment ça s'est passé :

J'ai pris mon petit déjeuner comme d'habitude mais sans prendre aucun médicament pour ne pas fausser l'examen. Donc aucun antivertigineux.

Arrivé à l'hôpital, une infirmière m'a posé une perfusion et j'ai attendu pendant 5 ou 10 minutes avant qu'elle ne m'emmène dans la salle d'examen après m'avoir demandé si j'étais claustrophe. Et ben non, râté ! La salle était très grande et la température ressemblait à celle d'un bloc opératoire.

Le professeur qui fait l'IRM et explique ensuite ses conslusions, m'a salué pendant que l'infirmière me posait des protections auditives : bouchons dans les oreilles + un casque. Je me suis allongé sur une sorte de tapis au confort spartiate, équivalent à celui qu'on peut avoir en s'allongeant sur une dalle de marbre. Si vous avez un lunbago ce jour là, remettrez l'IRM à plus tard. Ma crainte était d'être allongé sans que la tête ne soit surélevée, et qu'en me relevant à la fin de l'examen, des vertiges ne me tombent dessus.

L'infirmière m'a donné un petit boîtier à utiliser si quelque chose n'allait pas. Et voilà, c'est parti... Le tapis où j'étais allongé s'est enfoncé lentement dans le tube. L'examen en lui-même commence. J'entends des crépitements qui me rappellent ceux des rafales de pistolets mitrailleurs. Je comprends maintenant l'utilité des protections auditives. J'attends tranquillement que ça se termine, en fermant les yeux pour essayer de me reposer un peu car j'ai passé une nuit blanche.

Après 15 minutes, la perfusion que j'ai dans le bras depuis mon arrivée, est injectée. C'est le produit ionisant. Je ressens un léger froid aux environs de l'aiguille et puis ça passe sans autre manifestation. Je sais que l'examen va se terminer, car l'infirmière m'a dit que l'injection se fait 5 à 10 minutes avant la fin de l'IRM.

D'un seul coup, les crépitements s'arrêtent et le tapis où je suis allongé me ramène vers l'entrée du tube. Je fais attention en me relevant, de ne pas avoir de vertiges. Voilà, l'examen est terminé.

Dans les minutes qui suivent, le professeur viendra me donner ses conclusions. Encore 20 minutes avant de les avoir par écrit et de partir dans la foulée, voir l'ORL qui attend de savoir ce qu'il en est.

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