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27 mai 2011

Pourquoi mon blog ?

J'ai créé ce blog dans l'espoir qu'au travers des évènements quotidiens que je vais essayer d'y mettre, des lecteurs pourront me donner leur avis et me faire partager leur expérience.

Avant de me marier, j'étais "normal" : pas d'anxiété démesurée, pas de coups de fatigue frôlant le malaise, des nuits reposantes, pas de vertiges au point de devoir rester coucher, et l'espoir de trouver, enfin, la fille sérieuse avec qui construire à long terme...

Revenu des espoirs sans lendemain au fil de mes rencontres avec des filles qui ne recherchaient que l'aventure d'un soir ou qui fuyaient dès que je parlais de vie commune, je poursuivais toutefois ma quête de l'Amour avec un grand "A".

De ces rencontres sans lendemain, j'en suis ressorti plus fort psychologiquement. Ce n'est pas pour autant que j'ai traversé les ruptures sans égratignures. Plusieurs fois, j'ai pensé au suicide face à la solitude sentimentale et affective que je ne parvenais pas à combler. Plusieurs fois, j'ai remonté, seul, la pente. Sans aide de qui que ce soit, hormis, peut-être, mon chat qui ne m'a jamais, lui, laisser tomber. L'avantage, avec les animaux, c'est qu'ils sont tout de suite franc : on sait d'emblée si ça passe ou pas. Avec les gens, c'est bien plus difficile...

J'ai rencontré ma femme par l'intermédiaire d'un site internet de rencontre. Je passerai sur les messages de certaines filles, qui n'avaient pas grand chose à raconter, à part demander des détails anatomiques ou le genre de galipettes sexuelles que je pouvais aimer. Avec moi, pas de chance : je les mettais d'office en liste noire.

Le sexe n'est pas la base de ce que j'ai cherché avec les filles depuis que j'ai 16 ans. Le vécu que j'ai eu m'a appris qu'il y a des choses bien meilleures et plus solides dans le temps : l'affection, les sentiments, la tendresse, bref, ce qu'on peut résumer par le mot "Amour". Mais comme tout garçon célibataire, il m'est arrivé quelquefois, de n'être avec une fille que pour un soir, sauf que moi, contrairement aux autres, je le disais dès le départ. Je trouve que cela est plus honnête, plus respectueux. J'en ai trouvé bien peu qui l'ont été...

Quand j'étais ado, la plupart de mes copains sortaient avec plusieurs filles en même temps. Mon vécu, la dureté de certaines scènes que j'ai vu entre mes parents lorsque j'étais enfant, m'ont fait différent : je n'ai jamais pu avoir de relation extra-conjuguale. Alors, je coupais les ponts avec ces copains et, avec cet état d'esprit, je n'en ai pas eu beaucoup. Mais ce qui compte, n'est-ce pas la qualité plutôt que la quantité ?

Dès le départ, ma femme m'a mis au courant qu'elle avait des problèmes psy. D'ailleurs, c'est le point commun avec toutes mes ex. Je n'ai jamais compris ce qui pouvait les attirer autant chez moi. Peut-être un certain état d'esprit, une stabilité, le respect de certaines valeurs. Je ne sais pas et je ne le saurai peut-être jamais.

Et puis est venu le jour de la rencontre. Pour moi, c'était sans tirer de plans sur la comète, sans me faire d'illusions. J'allais à notre rendez-vous pour la rencontrer, pour prendre le temps de se connaître et voir. J'avais d'ailleurs prévu d'autres choses à faire en revenant.

Quand je suis arrivé, elle était toute stressée. Nous sommes allés faire un tour dans un parc. Il faisait beau et chaud. C'était un samedi. Nous avons convenu de nous revoir le lendemain. C'était le départ de notre relation, puis de notre mariage et de la naissance de notre petit garçon.

Bien qu'au fil du temps où nous avons appris à nous connaître avant de nous marier, elle m'est dit les problèmes psy qu'elle avait et la cause, je n'ai pas pris la juste mesure de l'ampleur de ce que c'était. Je le reconnais aujourd'hui et j'en paie le prix.

Pendant les premiers mois où nous nous sommes connus, j'ai vécu dans le petit studio qu'avait ma femme, celle-ci refusant de venir chez moi, à cause de ses problèmes psy. Délaissant mon appartement pendant des mois, j'ai lutté des nuits entières contre le sommeil : ma femme ronflait trop fort. Cela peut prêter à sourire, mais ce n'est ni une plaisanterie, ni, à la longue, quelque chose de drôle. J'ai fini par tomber dans l'insomnie. A bout, il m'arrivait de m'habiller en pleine nuit et de partir à pieds dans un hôtel à quelques kilomètres, pour espérer retrouver le sommeil.

La journée, j'essayais de récupérer tant bien que mal. Sans emploi à cette époque, je passais tout mon temps à faire des candidatures spontanées ou à répondre à des offres. Pour ma femme, travailler est une torture, pour moi ce sont des vacances. Une grosse divergeance de point de vue entre nous...

Le cumul de toutes ces nuits qui n'avaient rien de reposantes, a même fait qu'une fois, au téléphone, un employeur potentiel m'avait demandé si j'avais bu tellement je bafouillais et que je cherchais mes mots. Si j'ai une très forte aversion pour l'alcool, j'ai pourtant donné l'impression contraire à ce prospect.

Je n'ai jamais aimé l'alcool et je ne le supporte toujours pas. Que ce soit une bolée de cidre ou une coupe de champagne, je ne termine jamais le verre. Je me contente de faire semblant, mais le volume restant constant dans le verre. Les seuls alcools que j'arrive à prendre, sont dans les crêpes au grand Marnier ou dans les chocolats. Comme je ne mange ni l'un ni l'autre à longueur de temps, je reste donc sobre.

Et pendant qu'on en parle, c'est pareil pour la cigarette. J'ai voulu essayer quand j'avais 15 ou 16 ans mais le copain qui m'avait donné une cigarette devait en prendre des fortes : j'ai eu tellement mal à la tête que je n'ai jamais recommencé.

Aujourd'hui, j'espère au travers de ce blog, avoir des avis, des partages d'expérience, car à vivre dans un environnement anxieux depuis 7 ans, j'ai peur d'être tombé dedans moi aussi. Contrairement à ma femme qui se contente d'avaler ses pilules et de voir son psy, mon but est de redevenir celui que j'étais avant, sans être dépendant de pilules quelconques ni d'un psy.

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