Ma belle-mère s'incruste encore...

Cet après-midi, à 16h00, ma femme avait un rendez-vous pour une proposition d'emploi. J'ai donc gardé le fiston pendant son absence. Comme c'est généralement le cas, le mouflet a été sage, calme et gentil. Il n'est dur que lorsque ma femme est là.

Vers 18h00, le téléphone a sonné. J'ai vu un numéro que je ne connaissais pas et je me suis demandé si ce n'était pas notre voisine anglaise ou ma belle-mère. Occupé à importer des produits dans ma boutique en ligne en vue de la vente prévue pour septembre, je n'ai pas décroché. Quel bien m'en a pris : c'était bien ma belle-mère ! Encore !

Vers 18h30, ma femme est rentré et m'a dit que sa mère avait cherché à la joindre plusieurs fois et fini par y arriver. Ma belle-mère voulait que ma femme aille l'aider à choisir un sac à mains, notamment quelle couleur prendre, alors que pour la fête des mères, ma femme lui en avait offert un. Comme à son habitude, le ton de ma belle-mère était impératif, commanditoire, mais ma femme a su trouver les mots et la diplomatie que je n'ai pas, pour refuser.

Depuis que nous avons décidé de divorcer, je ne peux plus blèrer ma belle-mère, cette pseudo-dominatrice en goguette, qui ne s'intèresse et n'aime qu'elle-même.

J'ai dit à ma femme qu'il fallait qu'elle s'éloigne de chez sa mère si elle voulait avoir la paix, car si elle commence à la harceler et tenter de lui redonner des ordres alors qu'on est pas encore divorcés, qu'est-ce que ça va être quand on le sera !

Ma femme a confirmé qu'il fallait qu'elle fasse attention et ne céde pas aux exigeances de sa maman. De toute manière, je ne suis pas le seul à le lui dire : son psy, ses amies, son hypnothérapeute en disent autant. Mais comme pour pas mal de choses, ce qui lui rentre par une oreille ressort facilement par l'autre...

J'ai dit à ma femme que si c'était moi, j'aurai envoyé valser depuis longtemps ma mère et lui aurait dit d'arrêter de me faire chier à me pister tout le temps, à s'immiscer dans toute ma vie, à vouloir me dire tout ce que je dois faire, dire et penser. Ce n'est pas une vie à mon avis.

Pour finir ce post, l'emploi proposé à ma femme n'était pas assez payé pour lui permettre de prendre son autonomie et elle va donc refuser (c'était moins de 1500 euros nets).